Déter
Vous savez hier on m'a beaucoup parlé de ma détermination.
C'est amusant car à aucun moment de cette aventure je ne me suis sentie particulièrement déterminée, au sens "c'est dur, ça m'emmerde, mais je le fais pour le résultat".
Même les matins chagrins où il fallait confronter hangover et déficit de sommeil à des milliards de burpees, j'y allais pour la sensation, pour le pendant, le juste après, la montée d'endorphine qui suit, la rigolade en le faisant, le record battu, le mental qui s'affine, le corps suit.
Ton corps, tu lui demandes qu'une chose, c'est qu'il t'obéisse, qu'il devienne plus fort, plus agile, plus souple, que les tâches de la vie lui semblent plus accessibles et moins fatigantes.
Un jour tu te mets à poil et tu fais « olééé » mais avant ça tu kiffes. Et sans ce kiff j’aurais pas tenu 2h.
J’ai pas maigri en faisant la forte, j’ai maigri en acceptant ma faiblesse, en l’intégrant. J’ai demandé à un technicien de faire une réinitialisation et je suis repartie sur de meilleures bases et j’ai rencontré celle que j’étais.
Parce que j’avais laissé partir mes valises.
Mais là encore, j’ai pas souffert.
Ne croyez pas que la souffrance est un chemin, la souffrance c’est ce qui t’en éloigne, c’est qui préviens ton corps que tu vas te faire mal et que tu devrais arrêter. La souffrance c’est caca.
Et puis je vais vous dire j’ai compris c’est quoi la vraie détermination.
C’est le jour ou t’as une envie de pisser d’un autre monde, mais que t’es loin de tout, que tout ton corps te dit de lâcher, que c’est trop douloureux, que c’est pas grave, tu te changeras, que ça va te soulager, allez, juste une goutte. Mais toi tu lâches rien, t’attends les toilettes. Parce que tu sais qu’une goutte ça existe pas. C’est tout le futal jusqu’aux chaussettes qui va y passer, alors tu prie.
« Je suis le maître de mon destin, le capitaine de ton âme et le chef de ma vessie putain »
ça c’est de la deter mon frère.
Et c’est même encore pire pour la grosse commission mais je suis déjà en train de me faire passer pour une pisseuse, je voulais pas me risquer sur le bizarre.
Lors de mon #YogaTeacherTraining j’ai été couronné la plus déterminée. Moi je me sens pas déterminée, je me sens même pas terminée, c’est sans doute ce qui m’aide à me lever le matin.
Pour preuve, suffit que je dise « je fais une semaine low carb » pour que dans l’heure qui suive un croissant tombe dans ma bouche tandis que je respirais l’air du large. Alors je dis plus rien, je regarde les glucides, je pense à l’envie de dormir qui va suivre, je pense à l’addiction, je sais que ça va me donner faim, et je défonce un poulet. Pas un policier hein (parfois c’est pas l’envie qui m’en manque) un petit animal élevé en plein air.
Alors bon voila ce que j’avais à dire et étrangement j’avais rien pour l’illustrer à part des images que vous avez déjà vues alors j’ai mis en vrac des trucs épars, des trucs qui m’inspirent et me font kiffer comme ma BFF, ma tronche avec un filtre snapchat et des tish, parce que les tish c’est mon dada, ma collec la plus aboutie, avant les montres et les vestes en cuir.
#OKLM #Crossfit #YogaTeacher #NoApologies #BrigadeDuKiff #Fitspiration #Kiffspiration #WarriorMonCulMaChemise #JeanMichelJaimeLesHashtag #OHBordelJaiPlusDidees #NoPainNoGainTaGueule
#FautPasSouffrirPourEtreBelleFautEtreConPourSouffrir