Sur la demande express de Pulsar, je vais donc répondre à un questionnaire bidon, ce que je ne fais jamais sauf quand je décide de le faire.

 

7 choses que vous voulez faire avant de mourir

1) Faire publier mon premier roman.

2) Indiquer gentiment aux maisons d’éditions qui se presseront sur le pas de ma porte que non merci, madame, j’ai déjà signé avec quelqu’un d’autre. Comment ? A ce point ? Oh la la ben écoutez j’y réfléchis et je vous rappelle alors hein ? Oui. Oh merci ! Un honneur ? Oh non madame vous allez trop loin. Je vous en prie madame. A bientôt alors !

3) M’entendre dire : « un autographe ? Bien sûr. Vous avez un stylo ? C’est pour qui ? »

4) Prononcer les mots suivant dans l’ordre : « Qu’est ce que je vais faire de tout cet argent bordel ».

5) Aimer, parce que c’est ce qu’il y a de plus beau.

6)  Féliciter Gérard Presgurvic pour sa vision acérée de la société.

7) Changer les règles de ce jeu, parce que des choses à faire avant de mourir j’en ai des billions, moi, des foultitudes, des pléthores de bézef, des trucs insensés, tu vois comme avoir des mômes qui me ressembleraient, acheter une maison, passer des vacances à Anglet avec ma petite sœur, peser moins de 65 kilos pendant au moins une journée, devenir la « plume » officielle d’un magazine féminin, dire « non » à la drogue, la paix dans le monde, la fin du sida, ne plus avoir mes règles, m’habiller chez les créateurs exclusivement même le dimanche, avoir un grand appartement avec un vrai canapé et un vrai lit et rien de cassé dedans, une femme de ménage, une nounou, les derniers trucs à la mode, les … apprendre à me taire.

 

7 choses que vous faites bien

1) Dormir et aller à la selle (excusez moi d’être en bonne santé).

2) Cultiver l'art de l'écriture.

3) Faire des zeugmas et chier mon monde.

4) Utiliser des mots absurdes (comme zeugma).

5) Je sais, de façon étonnante contracter certains muscles insoupçonnés du visage et faire bouger des endroits insolites, ce qui est, comme vous le savez, d’une utilité foudroyante dans la vie de tous les jours et j’en remercie le seigneur, pendant que j’y suis.

6) Contrôler mes tics.

7) Les calembours minables.  

 

7 choses que vous ne pouvez / savez pas faire

1) Cultiver autre chose que l’art de l’écriture (comme des tomates).

2) Sauver le monde en tenue moulante avec un pseudo grotesque.

3) Contrôler mes tocs.

3) Entretenir une relation amoureuse saine et stable avec un jeune homme qui n’est pas frappé d’une tare génétique ou sociale alambiquée (mythomanie, monogamie, nanisme, prognatisme et consorts (ou qu’on sort pas s’il pleut)).

4) Me contrôler devant un bon gros calembour bien minable.

5) Prendre un air péremptoire pour dire un truc qui s’avèrera être l’énormité de l’année (label officiel, vice-championne du monde depuis 1997).

6) Dire un proverbe sérieusement.

7) A priori, mais il ne faut pas dire fontaine, je ne boirais pas de ton eau.  

 

7 choses qui vous attirent le plus dans le sexe opposé

1) Quand le sexe opposé est bien le sexe de l’homme, c’est un atout considérable en tout premier abord.

2) Quand le sexe opposé montre clairement de l’intérêt pour ma personne, il fait la moitié du chemin, et c’est pas uniquement parce que j’ai la dalle mais avant tout parce que je ne vois jamais les personnes qui s’intéressent à moi.

3) Quand le sexe opposé me fait rire, d’un bon gros rire des familles, de celui qui vient sans qu’on puisse l’arrêter, pas du hin hin mutin, du rire, du vrai, du pas sobre et sans grumeau, du ha sauvage, c’est presque gagné.

4) Quand le sexe opposé a de l’argent, je lui en suis reconnaissante pour notre vie sociale.

5) Quand le sexe opposé n’est pas tout le temps en train de me contredire pour le principe, ne cherche pas à s’imposer, reste lui-même, calme et cool en toute circonstances, alors ce sexe opposé gagne mon admiration.

6) Si le sexe opposé que j’admire se montre en outre doux, tendre et câlin … mais pas câlin vite fait, câlin gravement genre je te tiens je te lâche plus, et même que je suis cap de te caresser le dos pendant douze jours, s’il est capable de m’aimer quand je porte mon jogging d’hiver, s’il apprécie mes textes, s’il aime sa mère sans en être dépendant, s’il ne me confonds pas avec elle… euh … tu seras mon homme … son fils.

7) Enfin quand le sexe opposé n’est pas opposé au sexe y’a plus qu’à, comme on dit.  

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