Chose promise, chose Duf...
A l’instar de votre serviteuse ici-présente bien qu’un peu fatiguééééeee, Muriel Duf est une écri(totalement)vaine talentueuse et entièrement méconnue.
Exerçant, pour les besoins de sa couverture (chauffante) de multiples fonctions réunies sous l’appellation « chargée de clientèle – Superviseuse de centre d’appel – Rédactrice moralement harcelée », elle a réussi tout à fait dernièrement ce qui semblait impossible il y a encore quelques mois à en croire une conseilleuse de la haine P.E. ci-dessous citée telle quelle :
« Il n’y a pas de communication dans le social ni de social dans la communication »
C’était sans compter sur les talents de Muriel Duf, qui ne s’en laissant pas compter, dénicha ce qu’elle appelle le « taf2rêve » (ce qui n’est pas forcément compatible avec le salaire2rêve, mais c’est un autre débat).
Ainsi cette jeune maman dynamique mais encore (selon elle) un peu bouffie, contre les vents pire et les vents contraire, devint-elle « Chargée de clientèle » chez (rien moins que) Meetic.
Si ça ce n’est allier la communication et le (cas) social, alors je veux bien m’appeler Raymonde et porter des bas de contention. Or excusez du peu, je m’appelle Fanny et si je veux bien porter le nom de baptême de Cottençon, je n’irais pas plus loin, même pour l’amour de l’art.
Nonobstant, je reste persuadée que dans une quête de bonheur parfait empli de camemberts plein son frigo et de petit bout de garçon bien nourri, Muriel Duf ne sait pas encore que tout cela est passager, et que la bonne fortune la destine à un prestige ô combien plus aventureux.
Car Muriel Duf doute (essayez de prononcer ça dix fois, de plus en plus vite pour voir).
Car Muriel Duf a, tout comme moi, connu les affres de la petite voix qui dit que nous serons rentables avant la fin de l’année. Elle n’y croit plus.
Laquelle petite voix, je tiens à le préciser, était à l’époque où eut lieu le traumatisme, moins due à la foi dans notre potentiel qu’à la présence d’un ver solitaire dans l’organisme de notre directrice marketing. Et d’ailleurs je reste persuadée que c’était du flamby, sachant de source sûre que sa colonie d’ascaries ne disait rien d’autre que « continues à manger tes crottes de nez, c’est très goûtu on adore ça ».
Ainsi il va me falloir force et cœur à l’ouvrage pour prouver à Muriel Duf que son génie est nécessaire à la survie de ma bonne humeur, et par là même à celle du monde entier.
Je sais, moi, que la flamme (j'ai dit la flamme, pas la flemme ... quoique...) vit à l’intérieur de cette passionnée de jardinage, comme une petite pousse de tomate-cerise qu’elle entretient dans le secret de son cœur sous l’appellation incongrue de « Fraguelures LGOLDB », ce qui ne veut absolument rien dire au commun des mortels.
On peut prendre cela pour de la graine de folie pure, ou pour une preuve tangible que cette « scorpionne à la douce lumière intérieure » flotte au dessus du reste du monde.
Moi, ce que j’en pense, c’est que ça fait deux raisons, parmi tant d’autres, de l’élever au rang de mes amies les plus chères, au point que si j’en avais pas déjà cinq, j’en ferais sans doute ma sœur. Oh et puis soyons fous, on est plus à cela près. Tu veux bien être ma sœur ?
Pour tout vous dire, je la connais si bien que je fais avec vous le pari solennel suivant (respiratioooooon) : si elle ne se met pas à pleurer là maintenant tout de suite, je l’autorise à m’appeler Raymonde jusqu’à la fin de mes jours (oui, je sais, je risque GROS).
Bien à vous,
Votre mutine,
Fanny « partie acheter des bas de contention » Berrebi