A toi mon grand amour à la testostérone ...
Avant de passer à l'exposition du pourquoi du comment et surtout de comment VOUS, pauvres mortels, pouvez, comme moi obtenir faveurs ultimes et prestes demandes soit en peu de mot : avoir un succès fou, je tenais quand même à préciser une petite chose à quiconque envisagerait comme ça sur un coup de boule de me demander en épousailles, de s’attacher mes services de femme, de s’enchaîner à moi pour la vie jusqu’à ce que l’amour nous sépare (c’est beau ça hein ?) et donc qui aura décidé, pour faire court, de me mettre le doigt dans la bague.
Et ça vaut pour toi, Serge, futur mari de moi qui l'ignore, futur papa de trois merveilleux enfants dont Gabriel(le), Sara et Chépaencore (exotique n'est ce pas ?). Parce qu'elle est pour toi cette lettre, à la base, mais comme je me disais on sait jamais, et puis j'avais envie de faire d'un Serge, deux coups (et dis pas que t'as la migraine hein !).
A celui là je voudrais dire. Amour, chéri de mon cœur, mon transi (répare les) stores, Mon Aimé (ou quel que soit ton prénom d’ailleurs), mon épousé pour la vie et jusqu’à ce que la mort par overdose de boulettes de Damien qui ne sera pas notre fils mais notre Hamster, nous sépare (respire maintenant).
Sais-tu au moins à quoi tu t’exposes ? Je veux dire outre les rayons UV du soleil de Deauville au bord de la piscine de papa (quoi je me vends ?) ?
Sais-tu que ta vie tu vas partager avec une personne qui est capable d’appeler son Hamster : Dam ?
Sais-tu que tous les matins, te réveiller tu vas (ouaaaaaaarrrhhh) aux côtés de moi ? Par moi, j’entends Fanny Berrebi (enfin … Berrebi-Machinchouette (ou quel que soit ton nom d’ailleurs)).
Sais-tu vraiment qui je suis ?
Sais-tu te servir d’un fer à repasser ? (parce que moi j’ai des sérieuses lacunes en féedulogisme).
Si non à la question précédente, il t’est vivement conseillé de savoir esquiver le lancer de fer à repasser (championne du monde 2001), ce qui comporte l’avantage, une fois que tu sais ça, de savoir esquiver pleins de trucs, ce qui comporte pleins d’avantages quand tu vis avec une personne qui confond le sopalin et le paquet de citron (voilà c’est dit).
Je ne suis pas drôle amour de ma … reviens bordel je te cause !!!
Je suis une personne perturbée, ravagée, blessée, entière et fessue (non pas fessée).
Je ne me maquille que lorsque la survie de l’humanité est en cause (mais j’ai un grand sens de l’exagération donc ça va on pourra sortir si tu veux).
Je suis tout le temps déprimée, d’une tristesse infinie, je pleure tout le temps, autant que tu le saches, si je refuse obstinément que tu m’achètes des chaussures, je peux t’assurer que le budget kleenex va te faire regretter ma superstition chronique.
Je sais gérer le fric au moins autant (peut-être un petit moins même) que je sais me servir d’un F16 en slalom entre deux cumulonimbus un jour d’orage.
J’attends beaucoup de toi et si toi tu attends beaucoup de moi, ne me le dis pas, parce que je prends la moindre remarque, la moindre critique, la moindre demande de changement imminent, le moindre tout ce qui n’est pas un compliment, le moindre silence comme une preuve immédiate et ultime de ton désamour de moi, voire de ton jamaisamour (tu connais pas ça ? c’est normal, de toute façon tu m’as jamais aimé, voilà).
Et je fais pareil avec la terre entière (y compris les pauvres blogueurs qui m’aimaient bien avant que mes névroses ne me fassent passer pour une connasse prétentieuse hystérique désespérée complètement pathétique, ce que je suis. Et cette boucle là mon pote, elle boucle mieux que mes ch’veux).
Je ne sais pas m’excuser (mais je saurais très bien te vexer mon cœur).
Je pète mange au lit.
Je pérore des conseils stupides à base de développement personnels et de livres que je n’ai jamais lus, parce que je ne veux que ton bonheur, toi que j’aime tant (quoi on dirait pas ? t’es parano vas te faire soigner ou fais un stage Dale Carnegie chépas moi …).
Je suis terriblement jalouse.
A côté de ça, il est probable, voire envisageable, que je t’aime plus qu’il n’est possible à Paris Hilton de dépenser d’argent en une journée.
Quand j’aime, je n’aime pas, je me consume d’amour, je vénère (dans les deux sens oui), je béatise, je chouchoute, je choie (dans la date), je câline, je poupougne et je schroufougnouf. Je te défendrai, je te soutiendrai, je te tirerai vers le haut, je t’aiderai, et je ne faillirai jamais dans mon devoir conjugal (toi en revanche fais pas le malin je suis une gourmande). Je t’admirerai, je te ferai rire, je serai toujours d’accord pour partir à n’importe quelle heure à Ikéa ou voir la mer (j’ai pas dit « voir ta mère »), pour faire n’importe quoi quand ça te chantera, tu ne t’ennuiera pas, si tu le décides. Je serai une femme fidèle et très engagée dans la réussite de notre fondation.
Alors SI tu peux voir détruit ton plus joli pull gris
Et, sans dire un seul mot t’en acheter un nouveau
Ou perdre d'une seule paire de bottes le gain de cent emplois
Sans un geste et sans un soupir.
Etc …
Si tu sais te servir d’un fer à repasser,
Esquiver les objets qui te seront lancés
Si tu peux supporter d'entendre tes chansons
Travesties par une voix de fumeur de gitanes maïs en phase terminale (poil au fion)
Si tu n’aimes plus tes ex
Mais leurs choix tu respectes
Si mon père t’aimes bien
Et crois bien que c’est ptête la chose la pire de tout ce que je viens de t’exposer mon grand amour à poils publiens
Si tout ça c’est ok
Si tu es encore là
Si ton billet pour la Transylvanie n’a pas encore en poche
Si ma mère tu adores beaucoup
Et la voir souvent tu veux
Si ta mère tu adores beaucoup
Mais de loin, de loin, merci
TU SERAS MON HOMME, SON FILS !!