Autrement intitulé : Ma vie, mon oeuvre, épis(iotomie)ode familial

Il parait que quand j'étais petite, je n'étais pas grande, et que si je ne montrais pas mon cul à tous les passants, c'est parce que déjà, alors, j'avais ma petite pudeur comme on dit par chez nous, mais c'est pas le sujet, parce que si je l'avais fait (montrer mon cul), j'aurais sans doute réalisé bien plus jeune le voeu que je formulai alors : "quand chrais grande, chrais riche et célèbre".

 

A aucun moment je n'ai souvenance d'avoir formulé la demande, même intime, de devenir célibataire en galère de thunes dont la seule célébrité consiste à se retrouver, un dimanche matin, avec ma putain (de mauvaise humeur du matin) sur ma bécane mobile(tte) en train de regarder une émission de télé qui ne passe pas à la télé, le concept est drôlement osé, vous êtes d'accord ?

Je disais donc en train de regarder une émission de télé pour m'apercevoir après près d'une heure d'exactions navrantes écoutées par obligation, qu'il y est fait mention de moi, de mes nichons, de mon physique, de ma prétendue ressemblance avec une dirigeante de parti politique, laquelle ressemblance je croyais avoir anihilé en coloriant mes cheveux en brun avant de me refaire une réputation grâce au parti pris de devenir polie, tiquement correcte .

Le syndrôme de Tourette ne fait pas bon ménage avec la délicatesse, il semblerait.
(comme je ne suis pas rancunière je mets le lien en précisant qu'il faut se taper 50 minutes d'absurdités masturbatoires pour entendre prononcer mon nom, et malgré tout l'amour que je me porte, je reconnais que c'est injustifié).

 

Mais si je n'avais pas cru bon de formuler le voeu suscité, je n'avais pas non plus pensé à demander ce qui m'arrive en ce moment. Or ce qui m'arrive, c'est "ni plus ni moins" (spéciale cassedédi à mon chroniqueur politique préféré qui pourrait, lui aussi, je cite, "rouler sous un train" (moi non je ne sais pas ce que ça veut dire)) qu'un petit garçon qui s'arrête devant une porte d'immeuble, se retourne vers moi et me crie avec toute la puissance de sa petite voix : "Tata, je t'aime !" et ça m'a fait pleurer.

Alors des jours comme aujourd'hui qui voient la naissance d'une petite nièce, troisième épisode de ma "tantation" qui a vu le jour sur une île, on oublie tout et le seul voeu que l'on formule est que tout ce petit monde devienne grand et ait la vie la plus longue et la plus heureuse possible.

 

Le reste n'a que peu d'importance.

 

Je m'en retourne donc le coeur léger à ma vraie vie remplie de travail à la bourre et de temps à consacrer à des personnes qui ont le mauvais goût d'apprécier mes nichons, (screugneugn)eux !

 

Mais attention hein, c'est pourri(re).

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