angouleme.jpgVoici donc passé le Noël de cette longue et pénible année qui n'en finit pas de s'achever.

Un Noël passé en famille, comme il se doit dans l'oeil (calembour libre de droits pouvant aussi fonctionner avec dans le nez. Nous déclinons toute responsabilité quant à l'utilisation de celui-ci avec tout autre endroit du corps).

Le fait est, j'ai donc passé un Noël tout à fait angoumoisin, entrecoupés de ces petits cris que l'on observe chez les individus de race "la famille à Fanny". Petit cri perçant pouvant atteindre des décibels tout à fait illégaux, on appelle ça "le chant de mal d'horreur". Il peut se prolonger sur un laps de temps relativement long.

Je suis, vous le savez peut-être, issue d'une famille qui n'a de cesse de rendre de vibrants hommages aux hyènes et autres chiens enragés. Une tradition à laquelle moi-même n'ai failli, grâce à une prestation inoubliable dans le rôle de l'hystérique de service.

 

C'était vraiment très intéressant.

A part ça, Angoulême est une ville fort jolie, dont j'ai eu l'occasion de découvrir, entre rien d'autre :


 

les rues. Je vais pas me plaindre vous me direz, car dans les rues d'Angoulême, il y a des bandes dessinées sur les murs, et les noms des rues sont inscrits dans des bulles.Autant dire que niveau architecture j'ai connu pire.

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Ah c'est pas de l'architecture?
Ben c'est bien ce que je dis.


A Angoulême, il y a parfois des gens dans les rues.

C'est assez rare, je vous le concède.
Mais ça arrive.

Si vous aussi, vous voulez voir un angoumoisin en vrai, traquez-le de jour. Car une fois la nuit tombée, l'angoumoisin se retranche derrière d'épais volets, laissant ses restes de gigots à la merci des chats roux.

 

Les angoumoisins sont sympas. Comme ils ont su qu'il y avait de la parisienne en goguette ce week end, ils ont voulu faire en sorte que je ne sois pas dépaysée, comprenez.

Le dernier parisien qui était passé s'étant suicidé en se pendant à ses chaussettes, ils ont essayé vaillamment de reproduire mon environnement naturel en se donnant tous rendez-vous le dimanche matin à la place du marché Victor Hugo. C'était émouvant, tout ce monde, on aurait presque dit l'avenue de Clichy à 2h30 du matin. Quand il pleut... des grenouilles. Ce qui n'arrive pas souvent j'en suis consciente.

Ils ont même ouvert le tabac, si c'est pas de l'accueil de haute voltige ça ?

Je me suis bien gardé de leur dire que je ne portais pas de chaussettes.

Du coup, ils ont même voulu recréer une scène de violence parisienne en laissant, exprès pour moi, un poivrot par terre dans une rue, la nuit.

Ce qui est dommage, c'est qu'ils aient laissé un poivron, à la place. Forcément ça limitait vachement le champs d'action en matière de bagarre de rue.

Mais j'ai apprécié le geste.

 

Angoulême, j'y reviendrai.

Et toi ? Qui qu'tu bouines ? comme on dit en saintongeais...

Tu connais pas ?

C'est une langue vernaculaire

... quand même pas compliqué ...

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