Les e-connes ont plus d'une flèche à leurs Arcs
Comme nous vous l'annoncions avec fracas, les quatre célèbres e-connes se sont donc rendues aux Arcs le week end du 20 au 22 mars pour se disputer avec le Criterblog.
Kesseussé le Criterblog : une compétition multi-rigolote qui oblige les gens, entre autres, à courir dans une raquette, et je vous prie de me croire quand je vous dis qu'une raquette, c'est déjà pas le grand luxe quand il s'agit de taper dans une balle, mais alors à chausser pour se taper un 100 mètres, c'est juste un moment où tu te dis : qui est le con qui a inventé ça ?
Qui, bourdelche de fouchtre, s'est réveillé un matin, a regardé sa femme, ses enfants, et s'est dit "t'sais quoi ? Je vais me faire un grand kif, je vais marcher dans ma raquette de tennis pour aller dans la neige comme ça j'aurais bien l'air d'un con, je pourrais plus respirer pendant 43 minutes et avec un peu de chances, je vais m'auto-marcher dessus, si c'est pas un bon moyen de pallier à la crise de quarantaine je m'appelle plus Gérard".
Hein ? Qui ?
BREF
Le fait est que des e-connes, ça rigole pas avec l'image. Or l'image, quand tu portes une doudoune et une combi de ski, ça devient du grand challenge.
Retrouvez les e-connes du cinéma, du love et de la danse sur fannyb on Vimeo
Question glamour, voila qui était fait.
Passons maintenant au drama. C'est l'e-conne Amelimelo qui, en étant remplacée en dernière minute par Leslie a donné le ton. Digne comme une e-conne, elle a passé le flambeau à celle qui devint notre D'artagnangnan, faisant entre deux cascades forte impression sur ceux qui se demandaient : mais c'est qui Leslie ?
Le cinéma, c'était facile. Nous sommes des e-connes ou nous n'en sommes pas. Et comme nous en sommes, ben c'est bien.
Le premier qui dit que ma phrase là, elle veut rien dire, je lui met une claque d'e-conne version affligée, il va voir ce que c'est du grand cinéma.
Bref, comme on peut compter sur personne, c'est ma gueule qui s'est chargée du cinéma.
Toute en cohérence.
En drama, un peu aussi.
En glamour ? Après ça dépend du point de vue.
------ UNE PAGE DE PUBLICITE ------ (parce qu'il en faut bien)
Grand concours : répondez à la question suivante et gagnez une nuit avec une e-conne.
Comment foutre, Fanny a-t-elle transformé son menton en pizza quatre fromage ?
Réponse A : la cohérence
Elle voulait rejouer la scène du pic à glace pour faire suite à sa vidéo mais des contingences matérielles l'ont obligée, en l'absence de pic, à utiliser son menton. (le nez étant par ailleurs occupé, faut croire).
Réponse B : Le drama
Devant l'absence ultime d'épreuve physique décemment gagnable par l'équipe des e-connes, Fanny décida d'inventer une épreuve qu'elle était certaine de remporter. Ne serait-ce que par forfait.
Elle créa donc : la descente en menton.
Et ce fut un succès.
Réponse C : la générosité (ou la publicité, c'est selon)
Car une e-conne, c'est aussi de la générosité. Utiliser sa notoriété au service des autres. Or devant l'ambiance qui régnait alors au Criterblog, du fait des autres équipes, qui étaient pour certains des hommes sexy et pour d'autres des gens pas de Paris (autant dire que ça méritait un peu plus d'ambiance), Fanny décida de briser la glace. Elle en parla à son acolyte e-conne Dom, et lui demanda son avis.
La question que tout le monde se pose, c'est évidemment : et pendant ce temps, que faisait Manou ?
Ben elle répétait les figures d'une e-connes : rire, frayeur, panique, moqueries.
------- FIN DE LA PUB -------
Et comme après la pub, il faut raviver l'intérêt du spectateur, nous allons passer à la scène de cul :
Int. Nuit : une yourte dans les montagnes
Note informative : la yourte, c'est une tente mongol. Peut-on en déduire que mon neveu a une yourte ? La question reste posée pendant que vous apprenez, ébaubis, qu'une yourte est composé à 80% de poils de yacks et que dedans il y a un poële (pas de yack).
Forcément, poils de yacks en chaleur, il n'en fallait pas plus pour mettre nos e-connes en émoi. Et surtout moi, en fait. Puisque dans la torpeur moite de la yourte, je décidai d'engager une folle histoire d'amour meutri avec l'un des membres de notre équipe homologue : les good samaritans.
Un good samaritan, en fait, c'est comme une e-conne, mais en homme. Ou alors c'est le contraire d'une e-conne.
Les good samaritans auraient pu être nos nemesis. Nous en avons fait nos chevaliers.
Parce que c'est comme ça dans le grand cinéma.
Un good samaritan, ça sait tout faire, ça skie comme un Dieu, ça te va boire des drinks quand tout le monde a juste envie de mourir de fatigue, ça s'appelle presque tous Charles et ça te snake-gliss la main sous la jupe au moment où tu t'y attends le plus, parce que sinon ce serait pas super élégant.
Voyant cela, moi, e-conne en diable, opine du chef dans un mouvement tout à fait irrésistible de cheveu vers la gauche pour éviter la mèche qui colle au menton qui, lui, est occupé à puruler dans son coin. Et donc la pine du chef ... je disais quoi là ?
Enfin, bref, je vais pas vous la faire en détail mais il y avait, aussi, du tir à la carabine. Et les good samaritans ils sont très précis en tir à la carabine.
Aussi.
Un week-end somme toute assez sympathique, avec la participation aimable des Dancing Fouines, des Stalagtwitts et des 9irl5;
Un merci immense à Rumeur Publique sans qui rien de tout cela n'aurait été possible, dit-elle en brandissant son oscar...
Et le mot de la fin : ON REPART AUX ARCS !
PS : ceci est ma 300ème note