J'oublierai mon blog
Ou comment depuis ma rencontre fulgurante avec Helmut, ma vie a pris un tournant socio-professionnel étant à même de m'éloigner de mon activité préférée : dormir manger écrire sur mon blog ici-présent.
Pas faute de vivre des choses à même de remuer les foules dans leur tréfonds, genre passer allègrement de 31 ans et demi à 32 ans sans perdre une seule de mes fonctions alcooliques.
J'ai donc, ce samedi, passé la barre de la trente deuxaine, sans verser la larmiche de circonstance qui se demande ou est ma jeunesse passée et pourquoi que moi à mon âge j'ai pas encore un appartement digne de ce nom/un mari/ des enfants quels qu'ils soient/un compte en banque qui explore des palettes plus éloignées du rouge. Et toutes ces sortes de choses.
Et pourquoi que je l'ai pas versée la larmiche ?
Je vais vous dire pourquoi : parce qu'en vrai il s'avère qu'à partir de septembre j'occuperai un appartement digne de ce nom, que mon état bancaire devrait s'améliorer d'une manière notable pour des raisons que je ne vous exposerai pas bien qu'elles n'impliquent en aucun cas mes fesses (et je le déplore bien, croyez-le). Et aussi parce que, croyez le ou non mais je vis actuellement une foudroyante histoire de love que "pretty woman" à côté, c'est un remake de "the grudge".
Tu vois le truc ?
Je te le présente, il s'appelle Gérard.
Réussir sa vie, il s'en fout, tout ce qu'il souhaite c'est pendouiller à mon bras.
C'est le gland amour...