Une femme barbare à Goom
Où je démontre que faute d'un physique à se couper les pointes, je peux prétendre à une carrière radiophonique pas piquée des clous de girofles.
Et que j'aime bien me compliquer la syntaxe aussi. Va savoir pourquoi.
Il faut dire que depuis que je n'ai plus vraiment de voiture (c'est à dire que je l'ai encore mais je ne peux plus l'utiliser) (où l'on s'aperçoit que la rentabilité et moi ça fait un chiffre incommensurable de l'ordre de l'infini et des logarithmes), je n'ai guère écouté la radio que pour m'entraîner à N'oubliez pas les paroles (Chante France donc) ou pour découvrir un peu l'univers musical de ce qui se fait depuis les années 80 (NRJ).
Ce qui nous ramène à une utilisation relativement vétuste de l'outil FM. C'est pourquoi j'étais ravie d'aller découvrir Goom Radio.
Goom Radio, si tu connais pas, c'est un peu la radio qui goum qui fait jumper la foule. C'est ce que je dirais si j'étais Matt Pokora. Enfin si j'étais un Matt Pokora qui tient le blog de Fanny Berrebi parce que sinon je serai en train de me taper une greluche en me regardant dans le miroir, conséquemment à quoi j'aurais mieux à faire que de la pub pour Goom Radio.
Et comme on est à peu près certain que Matt Pokora n'aurait pas mis "conséquemment à quoi" dans sa phrase on peut en déduire que tout cela ne veut rien dire.
Comme d'habitude.
Et c'est dans cette manière tout à fait habile de passer de Matt Pokora à Claude François que les plus grands programmateurs du PAF auront détecté la graine d'animatrice radio à qui on peut tout confier, sauf les platines.
"C'est un peu tout ça tour à tour, mais en tout cas c'est pas de l'humour" n'aurait pas dit Jean Jacques Goldman. Non plus.
Article nul à chier