L'assassin Valentin 2 (I know what you did last summer)
"La confiance est un mot qui a été inventé pour nous niquer"
C. Berrebi, championne du monde 2009 de "Jacques a dit a dit"
C'est tandis que je me rends compte que le titre de ma note précédente ferait un très bon titre pour ma note actuelle, que je décide de réutiliser le titre. Puisqu'il s'agit encore de cinéma, d'amour, d'amour au cinéma et de cinéma amoureux.
Sujets que je me targue de maîtriser bien plus habilement depuis que je suis moi même un élément de cette entité que nous appelons "couple".
Je ne suis donc plus une personne à part entière, à l'égard de quoi je vais m'instituer de droit divin le droit de faire des notes courtes.
Si en lisant ceci vous vous dites "il est ou le rapport ?" je vous réponds "dans ton cul" et je m'en vais dignement faire le deuil de mon talent d'écriture.
Tout ça pour dire à la fois que j'ai vu le film L'arnacoeur avec Romain Duris, Vanessa Paradis et un grand mec doublé par Mel Gibson.
L'arnacoeur est celui qui délivre les femmes aveuglées par la perspective d'être seules et s'emprisonnent elles-mêmes dans des histoires que tous les romantiques vous qualifieront d'insuffisante.
Celles là même qui contentent 90% de la population, s'entend.
L'amour est, selon le point de vue où on se place, une histoire d'intérêt, une histoire de destinée, une histoire de sentiments ou une histoire de phéromones.
Chacun y met le masque qu'il a choisi.
Je n'ai pas encore choisi le mien, même si j'ai été obligée il y a peu de me poser la question existentielle inhérente à ma fécondité avancée : est-ce que je suis avec lui parce que j'ai 32 ans et une horloge biologique en guise de réveil matin, ou parce que la somme des raisons raisonnables et déraisonnées qui agitent notre histoire forment une équation acceptable ?
Laquelle se résume tel que suit : sexe + complicité + papillons + probabilités de concevoir = amour + raison multiplié par habitude, formant ainsi la grande boucle du couple.
Etre une romantique raisonnée n'est pas évident tous les jours. Le saviez vous ? Il n'y a rien de plus difficile au monde que de choisir entre rationnaliser et succomber au (Guy) Marchand d'illusion et sa "destinée, nous étions tous les deux destinés"...
A part peut-être mettre du rouge à lèvres. Bon.
Le fait est, dans ce film, on décide que l'amour est un truc magique qui ne se complaît pas dans la demi-mesure et un quotidien pas toujours évident. "Moi je suis foutu, je n'aimerais plus jamais personne, mais toi... toi... tu mérites mieux".
Si j'étais une personne sensée, je dirai qu'un homme qui prétend ne plus pouvoir aimer est un homme qui a envie de coucher avec vous sans engagement.
Mais je ne suis pas sensée pour deux sousous.
C'est pourquoi j'ai adhéré du début à la fin à cette comédie romantique à l'américaine à la française. Saupoudrée de Dirty Dancing et de Georges Michael en short de jean. J'y ai retrouvé la fraîcheur d'une adolescence qui a été sympa, mais pas plus regrettée que Wham, en fin de compte.
D'autant que coucher sans engagement, c'est un peu réussir. Parfois.
Enfin comme disaient les scouts : "la meilleure façon de coucher, c'est encore la nôtre"
UPADTE : au fait : pour le concours : les gagnants sont Leslie et Noum pour leur participation drôlatique. Envoyez-moi votre adresse, mesdames et mesdames. Merci !!!
UPDATE DE L'UPDATE : devant la destitution de l'une de mes gagnantes qui avait oublié de tricher alors que c'est quand même drôlement conseillé, je déclare vainqueuse mademoiselle Gaëlle !!