Image 1.pngCa peut paraître fou à dire comme ça, mais dans la vie d'une femme il y a des règles.

Des règles qui ne sont pas forcément liées à l'ovulation mais plutôt à l'évolution.

Oui monsieur, l'une de ces règles veut que dans la vie d'une femme, c'est lorsque tout semble parfait que quelque part, à coup sûr il y a une couille (et s'il y en a deux, c'est que vraisemblablement tout EST parfait).

La femme moderne est bouffie d'obligations, de responsabilités, la femme moderne travaille, elle est complètement indépendante, raisonnablement alcoolique, passablement fumeuse, accessoirement sexy, obligatoirement féminine, nécessairement glamour.

Et tout cela a un prix, messieurs.

Oui, tout cela a un prix.

 

Car aujourd'hui, pour être une femme jusqu'au bout des seins, il faut en chier du Michel Sardou des ronds de chapeaux. Ce qui est d'une grande injustice pour tous ceux seraient bien contents de chier des ronds de chapeaux (comme les chapeliers, par exemple). Mais quelle importance ?

C'est nous qui souffre !

Alors...


Etre une femme c'est difficile.

Oh bien sûr pas autant que se mettre du rouge à lèvres ou de vivre dans un donjon, mais quand même.

Vous-les-femmes.jpgLa plupart du temps, on dirait pas comme ça, mais il y a des moments où le glamour se marie très mal avec les contingences matérielles.

Des momets où l'on se demande si "putain d'enculé de sale connard de merde de bâtard de gréviste" ce n'est un peu incompatible avec des Louboutins.

Des moments aussi où on on hésite entre remettre la culotte de la veille... mais non pas la culotte de la vieille, celle d'hier... et ne plus s'épiler pour voir si nos aisselles sont bouclées.

Tous ces moments où être une femme est un challenge que l'on relève.

Ou pas.

Comprenez bien que je ne renâcle pas, il est heureux que certains détails soient ignorés, surtout si on considère qu'une femme qui se lâche sera probablement plus grossière que trois marins saouls qui ont perdu la coupe du monde.

Et c'est aussi ce qui est beau dans la vie d'une femme.

Pour moi, la vraie femme est celle qui est à la fois belle, glamour, drôle, mais pas drôle au sens masculin (celle qui rit à leurs blagues), celle qui fait rire d'une bon gros rire gras double et non celle qui fait te demander pourquoi Dieu a inventé Anne Roumanoff.

La vraie femme ce sont Vous les femmes

 

Le dîner entre amis - wideo
Vous les femmes saison 3 inédite sur téva dans la soirée humour tous les vendredis à 20h35 à partir du 16 avril 2010!

Episode dûment choisi pour la participation de Bruno Salomone qui vécu ici de grandes heures de gloire avant d'être remplacé par Arnaud Ducret dans le coeur de votre serviteuse qui aime toujours autant s'auto-linker.

 

Un programme incroyable, qui epingle les petits travers et autres couillages de la vie d'une femme. Crée, écrit et interprété par Judith et Olivia que je rencontrai chez Téva, lors de la présentation de la saison 2.

portrait.2.jpgAvec Quaillie, mon acolyte dans le crime humoristique depuis une sombre histoire d'éjaculation faciale que j'aime pas trop trop, nous nous rendîmes plus que ravies à cette rencontre, car autant vous le dire, ça faisait un moment non négligeable qu'on se refaisait les sketches de Vous les femmes, saison 1 entre deux tranches de bacon.

Nous qui, à notre grande époque, avions nous aussi crée ensemble un temple du grand n'importe quoi, un espace partagé de conneries collaboratives : le blog de l'épilpoile, nous ne fumes pas déçues.

Judith et Olivia, c'est un peu elle et moi, c'est aussi vous et nous et tous ceux qui le veulent.

 

En attendant la projections, nous putassions gaiement autour de nos coupes de champagnes, échangeant des considérations d'odre général sur les cheveux qui poussent, non sans dûment se complimenter :

Fanny : Euh dis donc Nanouche, c'est quoi ces cheveux ? T'es consciente que si tu frottes ta tête contre une poêle on peut y faire une triple omelette au reblochon ?

Nanouche : nan mais ta gueule.

Quaillie : Moi, mes cheveux ils sont JAMAIS gras !

Fanny : c'est normal chérie, tout part dans ton ventre.

C'est alors qu'arrivèrent Judith et Olivia.

 

Lesquelles nous mirent immédiatement à l'aise en nous parlant flatulences et reflux gastriques.

 

Je suis partie de là avec la ferme intention de leur écrire des sketches pas piquées des Anne Thon épouse Roumanoff.

 

Et pendant que j'entretiens dans le secret de rien du tout le désir ardent de jouer dans un sketch de Vous les femmes, j'en profite pour fomenter un complot mortel contre la carrière de Loana, qui n'est pas une carrière mais un plateau de fruits de mer (moule, amendes, bulots...).

 

Vous vous dites logiquement : sur coucher pour réussir, on devrait être fans de Loana, on devrait lui avoir construit un mausolée, un temps avec des gerbes partout, un mur des lamentations, même.

Mais en fait non.

Loana, la femme crustacé rassemble à elle seule les plus vilaines vannes de Patrick Timsit ("les trisomiques c'est comme les crevettes roses tout est bon sauf la tête" "on m'appelle Jumbo la chignole et c'est pas pour mes oreilles").

La crustacé c'est celle qu'on crut assez pour la faire gagner le loft, puisqu'après on crut tassée, mais qui en fait revient toujours. Amalgame lexical de la cruche et de la putasse, la crustacée s'incruste assez il faut le dire.

Le fait est, elle n'a rien à offrir au monde sinon de nous rassurer, et pourtant, elle est partout.

Loana qui parodiant pire âme en un sanglot nous prouva qu'elle mourirait si elle n'arrivait plus à ne pas mourir, nous offre aujourd'hui une parfaite petite parodie de Brigitte Bardot sous cortizone (et non pas sous Philippe Corti zone).

Une merveille de film suédé que je ne résiste pas à l'envie de vous présenter, tellement que ça ne peut être qu'une blague tellement que c'est pas possible.

 

 

Commenter cet article