Je suis arrivée un samedi aussi détendue qu'un piquet de grève à la période de Noël, dans des bureaux parisiens pour vivre une "expérience de relaxation inédite". Pas d'autre information, j'ai lu relaxation, Le Pob n'a pas eu le temps de me dire d'y réfléchir que j'étais déjà dans le métro.

Je suis arrivée dans un endroit tout calme ou une personne muette de sa personne est venue me tendre des habits à enfiler séant. Chose inhabituelle qu'un inconnu qui te file des fringues à mettre quand toi même tu as du mal à trouver ta taille dans certains magasins grands publics. Sans compter ma grande présence d'esprit de mettre une robe, un collant, des bottes et des chaussettes. Je me voyais déjà non pas en haut de l'affiche mais en train de me débattre avec un pantalon taille 6 ans et un t-shirt qui me servirait de chouchou pour mes cheveux en fulminant et en avalant compulsivement des morceaux de la table basse devant moi au moment où elle reviendrait me chercher. Quelle ne fut ma surprise de constater que non. En fait j'ai mis mes fesses et mes seins dans ces trucs là et même que ça n'a pas craqué.

Y'a pas ma taille je suis verte

Elle m'a ensuite fait descendre un escalier et m'a posé un foulard sur les yeux. Je me suis contenté de penser que tant qu'on m'avait pas fait signer de décharge j'avais le droit de poursuivre pour viol et surtout que coucher par mégarde c'est toujours un bon moyen de coucher... et j'ai suivi.

Tout d'abord, on me fit asseoir d'une manière relativement facile vu les circonstances. On me massa la tête à l'aide de l'araignée en plastique super bien, et ... truc de fou : les pieds. Toute personne ayant déjà essayé de me toucher les pieds pourra ne pas témoigner vu qu'elle n'est plus vivante à l'heure actuelle. Et pourtant, on me massa les pieds en me psalmodiant des poèmes à l'oreille, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout (elle n'était pas vraiment muette en vrai).

La suite, je la vécus allongée, mais je n'en dira pas plus sous peine de