snob5.jpgAutant vous le dire : j'ai toujours été profondément "Hôtel Club" et "all inclusive" et très peu "stages sportifs" dans ma vie. A tel point que fut un temps, j'entretenais dans un coin de mon esprit une image du club UCPA plein de boy scout portant des chaussettes dans leurs sandales, puant des pieds, dormant les uns sur les autres, courant dès potron-minet et fumant des joints au couchant sur une plage. Sur le dernier point, je ne dis pas...

Autant dire que je n'avais pas imaginé une seul instant ne serait ce que penser à songer qu'un jour peut être j'envisagerai la possibilité sous condition de me rendre dans un club UCPA.

C'est le petit miracle qu'a réalisé Samsung, en me proposant un week-end d'activités pas piqué à personne.


Ce qui n'était pas précisé, c'était que dans le programme, il était prévu de nous faire souffrir durant tout un week-end, mais non sans nous munir d'un appareil photo toute nouvelle génération histoire de graver dans le Cloud ces moments de pure humiliation, tu penses, ce serait dommage de gâcher...

C'est ainsi que je me retrouvai entourée de Le Pob, mais aussi Tuxboard, Chandleyr, Briko, Amandine, Julia Bruno et Alexandra, le tout organisé par notre ami Vincent qui nous a régalés, du côté de Saint Cyprien, au sein de la bien nommée #teamsaintcyp en opposition à la #teamsurf qui, de l'autre côté de la France, se laissaient narguer en tâchant d'étanchéiser leurs appareils. La Team Saint Cyp, donc, parfois renommée au hasard des fringales (team pizza, team macdo, team moules), qui s'en fut gaiement enchaîner les activités tel une équipe de triathlon du troisième âge.

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Tout a commencé par une session de tennis. 

Dois-je encore vous remettre en esprit l'épisode douloureux de mon Nadalescence ?

Merci de m'éviter ce douloureux souvenirs et vous contenter de savoir que j'ai particulièrement masterisé (et non pasteurisé) tout le long des 5 minutes ou je jouai.

Puis, nous partîmes pour une séance d'accrobranche qui n'est pas sans, elle aussi, me rappeler le douloureux, mais victorieux souvenir de mon sacre aux branches.

(je vous remercier ma vie pour avoir déjà écrit de quoi m'économiser, aujourd'hui, deux récits mouvementés et laborieux).

Dès le lendemain, ce fut séance équestre sur laquelle je n'ai rien à signaler sinon le fait que je suis la SEULE à avoir besoin de monter sur une barrière pour enjamber mon canasson.

Quand arriva l'après-midi, je me pensais à l'abri des peurs et des phobies, entraînée comme un castor junior, prête à tout. C'est pourquoi j'accueillis avec force cris de joie la possibilité d'une aprèm au Canyon Park.

On me dit que le Canyon Park, c'est juste sauter dans l'eau, descendre en rappel et faire des toboggans. Les doigts dans le nez, je réponds.

C'est donc les doigts dans le nez que je sautai de 2,5 mètres en pleurant, puis de 4 mètres en priant, de 5 mètres en tremblant, lorsqu'arriva 7 mètres, non sans avoir au préalable sérieusement mis à mal la patience du moniteur.

"Je vais y aller" dis-je, postée sur mon rocher, sur un ton de défi, faisant fi de ma combinaison moulante dont la sexytude n'aura pas manqué de provoquer quelques ruptures de la rétine alentours.

Une demi heure plus tard, je laisse passer Le Pob qui tente le 9 mètres au dessus de moi. 

Non sans le surveiller d'un oeil torve, j'étais encore en train de chercher le courage lorsque je vois tout le monde s'avancer vers la piscine d'un air inquiet.

De battre mon coeur s'est arrêté.

Le voyant ressortir de l'eau, je respire, mais lui non. Ou du moins très mal.

Paniquée, je ne savais pas si je devais sauter afin d'être plus rapidement près de lui, ce qui impliquait de trouver le courage en moins de 78 minutes, ou descendre à pied.

Quelques instants plus tard, lorsque je refusai d'effectuer la descente en rappel pour cause d'overdose d'émotions, le moniteur me regarda d'un air compréhensif/dépité en me disant que c'était normal, "surtout après que le collègue il s'est fait mal".

- Pauvre enculé, lui répondis-je sans me départir de ma bonne éducation, c'est mon amoureux, l'homme de ma vie, le futur père de mes enfants, le collègue, tu crois que je pleure pour n'importe quoi ? tu me prends pour un... oui, bon, devant la télé parfois ... enfin bref ...324209814-545d2c44-78d8-445e-a210-e2cba1acc199_1200.jpg

Tout se termina dans une piscine à bubulles ou j'eus l'occasion de tester mon nouveau maillot de bain rétro de chez Taillissime.

Pour la photo en situation, je vous informe du fait que malgré toutes mes velleités à sérieusement faire de l'ombre à Big beauty j'ai encore des complexes aussi gros que mes fesses ma petite pudeur.

 

Ce que je retiendrai de ce week-end c'est avant tout une rencontre, inopinée, inattendue, fortuite... la rencontre entre une femme, handicapée du cadrage, infirme de la couleur, inapte totale aux notions élémentaires de forme et de distance, une femme pour qui la beauté est une notion en mouvement, une femme qui sait faire des photos comme toi tu sais réparer des lance roquettes (et si c'est le cas, steuplé lache ton com) ET un appareil ... Un tout simple et tout modeste petit appareil...

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Samsung DV300F, plus précieux que mon Dildier

 

Cette merveille de pas la nature qui m'a fait réaliser des photos presques belles et surtout, m'amuser follement avec toutes ses petites fonctions ultra sexy qui ont fait de lui le meilleur allié de mon alzheimer précoce avec mes courbatures au cul.

Une rencontre qui restera à jamais gravé dans ma (carte) mémoire.

 

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Tout cela pour quoi ? Un concours : le Samsung WOW SHOT qui vous permettra à vous aussi de découvrir les joies de la compression thoracique et de la déchirure faciale en votant pour la photo préférée de votre blogueur préféré et en gagnant un séjour à l'UCPA ou des appareils photo Samsung.

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