Alors voila ce que c'est que d'être devenue une super entrepreneuse de l'an 3000. A peine arrivée un vendredi matin, à la fraiche, décontractée du téton, en mode Friday wear capillaire, je me pose, souriante, pensant déjà à ma bonne et courte journée aussi productive qu'un chou de Bruxelles, lorsque je suis rattrapée par les dures lois du management :

La sobordonnée insurbordinée

C'est pas compliqué : tu demandes à ta "haine moins un" qu'elle te trouve un truc. Comme ça : "N-1 ! T'es gentille tu me trouves un truc". Laquelle te répond fort galamment "oui bwana". Ce après quoi tu t'en vas faire tes emplettes le coeur léger, toute confiance que tu es envers tes sujets.

Et lorsque tu reviens : c'est la fin des Harry Potter.

 

C'est ainsi que j'embauchai MH (pour savoir qui est MH, clique sur cette phrase très longue qui va faire très beau dans google) pour une durée déterminée d'une nanoseconde afin de me trouver et de m'argumenter LA robe de l'hiver 2008.

Et voila le résultat :

 

robe Paul et Joe.jpg
"Toi, je t'imagine bien avec une robe décolletée taille empire" (c) MH (pas droit)

Je ne vais pas m'étendre sur l'association systématique de moi et du mot "décolleté", parce que ce serait vachement de la mauvaise foi que de crier au scandale.

La robe est charmeuse, relativement total kiffante même. Bien sûr elle doit coûter une de mes fesses (et c'est pas peu dire je vous prie de me croire).

Je continue ma lecture avide lorsque je tombe sur CA :

séplulamarque.jpg

"je sais plus la marque" (c) MH (sur la tête ou quoi ?)

 

OMAGAAAAD !! Me dis-je alors, dans un accès de professionalisme flagrant.

Tu peux pas me faire ça ?!!! Tu peux pas me présenter la robe de mes rêves et me dire "je sais plus la marque", c'est méchant. Tu mérites d'être fouettée avec les chaînes de ton Chanel (quoique je suis pas persuadée que tu le fasses pas déjà tous les soirs).

Maintenant, faut que j'aille embaucher quelqu'un qui m'explique comment je fais, moi, pour googliser une photo !

Ce sera retenu sur ton salaire, autant que tu le saches. Je suis comme ça moi, je suis pas la moitié d'une patronne.

 

C'est tout.

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