Nouvelle rubrique de votre blogazine préféré, notre équipe de rédacteurs chevronnés crochus ont eu un week-end aussi rempli que vos estomacs au lendemain des agapes de Nolwenn.

 

En effet la chanteuse s'est goinfrée comme un goret mais cette information fera l'objet d'un article dans notre toute prochaine rubrique popotins et gras rots. En attendant, voici tout ce que nous avons testé pour vous ce week-end.

Testé pour vous

1 – La coiffeuse en mal de printemps qui prend ta tête pour son jardin à l'approche des beaux jours.

Ai eu l'excellente idée, samedi, d'aller me faire ratiboiser la caboche avant d'aborder le réveillon un peu plus légère, mais point trop n'en faut. Je veux dire, ça fait quelques années que j'ai les cheveux longs comme un garçon (mais un qu'aime le rock hein). J'avais dans l'idée de changer, de façon plus ou moins radicale avec une préférence pour le moins.

Hélas pour moi, je suis une personne timide et arrangeante.

Et pauvre.

Et bête.

C'est pourquoi me suis-je rendue chez Jean-Louis David, qui, je l'ignorai encore, a inventé une technique de fast-coupe super à la pointe (elle est bonne hein !) consistant à remplacer le ciseau par une tondeuse.

Comment vous dire ? C'est comme faire une french manucure avec du tipp-ex et un rouleau (mais y'a que les filles qui comprendront), c'est comme se raser le visage avec une râpe à fromage (comme ça les portugais hollandais hommes comprendront aussi), c'est comme faire du tunning au karcher (j'en profite pour permettre aux jeunes de banlieue d'être un peu concernés par mes problèmes capillaires), c'est comme faire un zeugma avec un verbe d'état.

Ainsi lorsque je me trouvai, mes cheveux emmêlés et moi même devant la vieille bique de coiffeuse qui renâclait carrément à me les démêler, n'osai-je lui faire remarquer que c'était justement ce qui justifiait son minable salaire. La coiffeuse est une conseillère, bien plus qu'une simple usine à ciseauter les pointes. Ce qui selon toute vraisemblance n'était pas le cas de ma visagiste néo-futuriste. Laquelle devant la masse, s'écria à qui mieux mieux que fallait être à la limite de la connerie ultime pour garder les cheveux aussi longs.

Et lorsque je voulus lui faire remarquer que ma gueule c'était pas son cul, et vice et versa, se mit-elle à me scalper consciencieusement avec les geste nerveux de celle qu'a vraiment vraiment mieux à foutre que d'être en train de te démêler alors qu'elle pourrait déjà être en pleine création artistico-efflilochante.

Et comme j'hésitai devant une très jolie photo de coupe courte et néanmoins féminine, coupa-t-elle court à la discussion et mes cheveux (zeugma, même pas tiré par les cheveux. Ca s'appelle le talent ça madame).

Lorsque j'ai commencé à pleurer, elle a eu une seconde d'hésitation avant de me vilipender pour mon absence totale de bien-être intérieur qui faisait que j'étais jamais contente et pas tellement gentille de lui gâcher la soirée, parce que maintenant ça lui faisait tout pleins de trucs dans son ventre que je sois pas contente.

Il faut savoir qu'à ce moment là j'aurais volontiers fait tout plein de trucs avec ce qu'il y a dans son ventre, moi aussi.

Mais tout le monde me dit que ça me va super bien (les cheveux, pas son ventre).

2 - Café bouillu, Fanny foutue

Le saviez-vous ?

Les cheveux courts se réveillent tous du même côté de la tête.

Les cafetières italiennes sont des meurtrières cruelles qui t'explosent à la figure sans crier "gare" ni même "aéroport", alors que moi, bonne pomme, je me serais contentée du petit "broubrou" habituel. Mais nan, tu penses, c'est tellement plus drôle le café d'artifice du matin qui transforme admirablement ta cuisine en toilettes de station service et ta peau en sac à main Vuitton.

3 – Remplis tes yeux

Histoire de finir mon article et mes fêtes de Noël sur une note positive, j'ai un collègue qui m'harcèle, Marcel, depuis moult semaines, pour que je mette mes talents de bombe textuelle ultra influenceuse de la blogosphère (voir chez les grecs) au service de son Photoblog, qu'il est beau.

Parce que je vous le dis, moi madame, avec toute la verve qui est mienne lorsque me vient la (b)logorrhée loquace de l'inspiration absconse, comme une envie de pisser, je vous le dis : il est beau.

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