Alesia… triste revers de Gergovie. La Bourgogne vit la chute de la confédération arverne et de toute la Gaule, réduite en provinces par l’empire Romain. Mais rendons à César les lauriers de l’Histoire, car le riche patrimoine de la Bourgogne est aussi gallo-romain. C’est donc un tournant décisif de l’Histoire, qui fit de notre pays ce qu’il est, et de la Bourgogne une région de France.
Or si elle puise ses racines dans notre histoire, la Bourgogne a failli devenir un état indépendant.

Imaginez : perdu l’irremplaçable architecture, Vézelay, Cluny, palais des Ducs et autres splendeurs dédiées à l’art de vivre. Fini l’art gothique et les tuiles vernissées des Hospices de Beaune. Adieu Nuits-Saint-Georges, Chablis, Corton… Une France sans bœuf bourguignon ? Impensable n’est-ce pas !

Alors rendons hommage au charolais, au patrimoine médiéval, au Château de Marguerite et à celui du Clos-Vougeot, devenu la plus belle table d'hôte du monde grâce à la vénérable confrérie des Chevaliers du Tastevin. Vêtus de pourpre et d'or à la mode rabelaisienne, ils ne parlaient « Jamais en vain, toujours en vin».
Saluons au passage les Ducs de Bourgogne : Philippe le Hardi, Jean Sans Peur, Philippe le Bon et enfin, Charles le Téméraire, rebelle ambitieux qui guerroya pour une cause dont parle encore la presse régionale : « Le bien public ».

 

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22 textes de cet acabit ont été écrits pour l'agence RnD, à l'occasion d'un grand jeu sur le moteur de recherche Voila en 2005. Retrouvez les tous dans la rubrique : Il faut bon dans ta région

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